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TRAVAIL SUR SOI ET AMOUR

Je ne cesse de vivre et de partager de belles expériences vécues dans la Goxogela !
Je suis par ailleurs toujours émerveillé par la magie et les surprises des journées que vous avez baptisées ‘chamaniques’.
Je suis tous les jours reconnaissant pour ce bonheur et ces sourires.

Il y a longtemps, lors d’un stage de magnétisme de niveau 1, Josiane rencontre Marie.
Cette première rencontre est chargée d’émotion.
Les larmes sont en effet présentes lors des premiers exercices pratiques : l’une pose sa main sur le haut de la poitrine de l’autre et les larmes coulent sur les deux visages…
Plus tard, lorsque je fais un soin à l’une, l’autre le sent depuis son domicile.
Si l’une rêve de l’autre, celle-ci pense fortement à la première dès le lendemain.
Encore plus tard, elles choisissent la même date pour une journée ‘chamanique’ hors du commun, avec mouvements imprévus, mises à l’épreuve et expériences énergétiques émouvantes.
S’ensuit le stage de magnétisme de niveau 2, évidemment ensemble, aux mêmes dates. La magie opère une nouvelle fois : les passes magnétiques et les exercices en toucher quantique resserrent encore plus les liens, les larmes intervenant au même moment pour les deux.
Si chacune travaille sur sa propre évolution pendant ses soins mensuels, que dire de l’évolution de leur relation ? Je ne peux m’empêcher de penser qu’il s’agit bel et bien de retrouvailles, chacune ayant programmé de retrouver l’autre à un moment de sa vie. Ce sentiment et de nouvelles synchronicités me soufflent une question : que se passerait-il si ces deux personnes étaient réunies dans le même cromlech ?
La date est aussitôt choisie car l’une comme l’autre laisse de côté la procrastination dès qu’il s’agit de spiritualité et ne manque que rarement une occasion de progresser, de s’élever.

Jean, tu nous as demandé de partager notre journée chamanique, en commençant par nos ressentis en descendant de la voiture jusqu’à notre retour. Or, cela débute bien avant : au moment où nous nous disons ‘bonjour’. En te voyant rayonnant d’amour, on se sent déjà mieux ; puis dans la voiture en gagnant nos Pyrénées, vient la liberté de dire ce que l’on veut, sans peur du jugement.

Cette journée était programmée depuis longtemps. Marie et moi-même le savions et avions suivi nos intuitions pour les mettre en action et vivre cette journée avec toi.

Arrivés devant la hêtraie, tout semble facile et évident. Inutile pour toi de nous dire quoi faire : le fait d’être déjà venues avec toi en mode « initiation » aide à lâcher prise plus facilement.  Nous sommes les trois connectés ; chacun part alors de son côté au gré de son intuition et des messages de ses guides : soit pour câliner les arbres, soit pour leur faire un soin, soit pour se retrouver soi-même.

 

Mon premier ressenti lorsque nous sommes arrivés a été le plaisir, la joie de retrouver cette belle énergie de nos montagnes et de voir cette belle hêtraie qui nous attendait, avec la compagnie de ces belles petites fleurs bleues, sans oublier les papillons !!

La matinée est douce, le vent souffle légèrement et fait voler mes cheveux. Le soleil me réchauffe le cœur et je sais que je suis à ma place. J’entre dans la forêt et immédiatement un arbre m’appelle ; commence alors une jolie danse entre nous. Je retrouve mon âme de petite fille (la Petite Josiane retrouvée dans la Goxogela) qui joue au milieu des branches et des feuilles. Je suis libre.
L'an dernier, en entrant dans la forêt, j'avais eu le sentiment de revenir chez moi après des années d'absence ; j’avais alors reçu ce si beau message : "bienvenue chez toi !" Cette fois-ci, je sens une énergie encore bienveillante, certes, mais différente, sans pour autant réussir à la qualifier. Sur le chemin du retour, tu l'as qualifiée de douce et c'était exactement cela : la douceur ! Avec à mon sens une impression de protection.

Je continue mon ascension au milieu de la hêtraie quand de nouveau un arbre m’appelle, mais bien plus loin que là où je me trouve. Je commence alors mon soin. J’entends un groupe de randonneurs approcher, mais peu importe : je continue ce qui m’a été demandé. Je sens leur regard sur moi, devine leur incompréhension et entends leurs commentaires… Mais cela n’a pas d’importance : je suis à ma place et m’assume !
Dans ce groupe, une dame raconte quelque chose, mais je n’entends que deux mots : cou et plomber. Et je sens une grosse fatigue sur mon visage… J’ai sur moi ces deux mots qui me « plombent » également. Je dois alors me nettoyer pour profiter de cette journée et ne pas porter ce qui ne m’appartient pas. J’apprends désormais à écouter mes ressentis.
Comme il est beau et satisfaisant de voir évoluer ces deux personnes, mettant en pratique tout ce qu’elles ont appris lors des deux stages mais aussi pendant leurs soins car elles ne reculent pas devant les émotions douloureuses et le grand questionnement. Elles ont vraiment compris ce que travailler sur soi signifie…
Je suis tellement fier d’elles et heureux pour elles !
Elles font les gestes justes, ferment les yeux et ressentent ce qui les entourent. Elles sont au cœur de l’énergie et se laissent bercer, tout en restant en alerte devant leurs intuitions et les synchronicités.
Que de beaux messages !
Bien entendu, toutes les deux sont une nouvelle fois sur la même longueur d’ondes : les deux se sentent à la maison… Chacune se sent à sa place…

Je décide de vivre une nouvelle expérience seule dans un cromlech : il m’appelle vite.
Je contacte ma guide et mon ange gardien car aujourd’hui, j’ai des questions…. Quelqu’un d’autre me parle. Je comprends que c’est une femme de ma lignée. Je dois avoir confiance en moi. Je peux remettre la vie, l’harmonie et l’amour au cœur de ma maison. Ce n’est pas le moment de douter. Si j’apprends à être en paix avec moi-même, le reste suivra. Cela demandera des efforts, du travail. Mais on me dit de rester dans l’amour et non dans la colère.
Coté professionnel, on me répète d’agir. Les Etres de Lumière préparent l’arrivée de quelqu’un qui rachètera mon affaire, donc patience. Je prendrai une journée par semaine pour me consacrer à mon autre activité, celle qui se profile devant moi, celle que je sens, le fameux plan B évoqué par Jean. Agir, faire des essais sur des amis, oui, agir ! Laisser cette activité, fierté de mes parents, oui ! Mais pour ne rien faire, non ! Je dois me mettre en chemin : cette nouvelle activité m’appelle ! Agir ! Je dois agir et verrai ensuite les actions s’enchaîner les unes après les autres.
La voix féminine me dit tout à coup : « je suis là pour t’accompagner, nous sommes toutes là !» Et là… Là, je sens… autour de moi… toutes ces femmes. (Je me souviens avoir vécu la même chose en soin avec Jean). J’ai envie de pleurer, j’ai envie qu’elles me serrent dans leurs bras (j’ai les larmes aux yeux en l’écrivant). Elles m’entourent et ça me fait du bien.
Comment ne pas partager le bonheur vécu par Josiane ? Comment ne pas frissonner de plaisir en la voyant sourire au contact de l’invisible ?

Comment avons-nous pu passer à côté de cette dimension pendant autant d’années ? L’Eglise, notre éducation, l’école… Oui, beaucoup l’ont compris et Josiane l’a compris : chacun fait de son mieux, chacun agit selon son libre arbitre… Mais force est de constater que la Lumière frappe aujourd’hui un grand coup afin que triomphe la Connaissance ; cela passe par l’initiation, le mieux-être, la Nature, les arbres …
Le premier contact avec les arbres a été dans le même esprit, ainsi que les soins qu’ils m’ont offerts. Bienveillance, douceur, protection…
Et puis il y a eu ce cadeau : j'ai pu visualiser quelques-unes des portes énergétiques !
J'ai été plus à l'écoute de mes sensations. Je me suis sentie protégée, sereine et en confiance, sans ressentir le moindre doute. Et j’avais hâte d’arriver aux cromlechs !
Dans celui qui a accepté de me recevoir, j'ai tout d’abord voulu commencer par faire le tour mais ai senti un ‘stop’. A ce moment-là, une vague d'énergie est montée de la terre et a explosé au niveau de mon chakra sacré. Puis j'ai eu envie de jouer avec le soleil et le vent et, sans m'en rendre compte, j'ai visiblement exploré les quatre points cardinaux. Amatxi était là pour m'accueillir, puis d'autres personnes que je n’ai toutefois pas réussi à reconnaître. En revanche, j’ai bien entendu leurs mots :  "Tout ira bien !", "Fonce ! »
C’est alors que quelque chose m'a touché le bout des doigts de ma main droite : cela m'a semblé tellement réel que j'ai ouvert les yeux !
Oui, que de mouvements incontrôlables ! Que de sensations ! L’une danse, l’autre se tourne en effet vers les quatre points cardinaux sans pour autant s’en rendre compte. Mais le travail se fait, le canal de chacune est mis en lumière et les messages sont là qui affluent.

Avec Marie, dans le cromlech,
choisi par les deux en même temps, bien entendu…, nous ne faisions qu’une.
Je dirais que c’était comme si nous dansions en étant une seule personne. Quelle phrase riche de sens !! Elle me donnait quelque chose et je lui donnais quelque chose. C’est très difficile à définir, à décrire, parce que c’était comme si j’étais là sans être là. Comme si parfois je m’élevais sans être dans mon corps. Et puis je redescendais et je me disais : oui j’ai besoin de ça, de cette énergie que tu me donnes en mettant ta main sur ma tête et sur mon cœur.
Quelque chose nous lie toutes les deux.
Je ne peux m’empêcher de penser à cette canalisation reçue pour Josiane dans la Goxogela six mois plus tôt :
« Danse ! Nous sommes heureux de te voir danser ! Pas que pour nous mais aussi pour la Création ! Nous allons te transmettre ce que certains appellent la géométrie sacrée ; tu pourras danser autour des astres ! Tourne-toi vers le soleil et souris-lui ! Chacun de tes mouvements sera comme un rayon de soleil. Tu le sais maintenant, nous sommes toujours autour de toi : tu peux nous sentir ! »
Je me suis tourné vers Josiane et j'ai entendu "Sœur de cœur" puis "racine". Mêmes racines ? Ancrage ?
Quand nous étions ensuite ensemble dans le cromlech, ce sont les mots « protection », « légitimité », « amour de l'autre » qui sont venus. J'avais l'impression que nous étions une et deux à la fois. Les mêmes mots, bien sûr... Pendant tout le temps passé à l’intérieur du cercle, j'ai ressenti beaucoup de protection et d'amour. Mes mains agissaient seules, jouant avec l'énergie. J'avais l'impression de la recevoir de partout : du ciel, de la terre, du soleil et du vent, avec un seul but : l'envoyer vers Josiane, la lui offrir !
Lorsqu’elle tournait autour de moi, je ressentais des fourmillements, des picotements de partout. J'avais l'impression d'une harmonisation et me suis sentie vraiment femme. Elle bougeait, dansait (?) physiquement, tandis que mes mains dansaient avec les éléments.
L'énergie a été forte et très douce à la fois. C'était totalement limpide et en même temps indescriptible ; nous donnions, nous recevions…
Qu’ajouter ?
Si ce n’est qu’après cinq minutes pendant lesquelles j’ai immortalisé quelques scènes, Bom Bom m’a poussé de la mailloche. Il tombait bien : j’avais le sentiment de voler leur intimité à ces jeunes femmes qui, qui plus est, adorent Bom Bom !
Il a chanté comme jamais, silencieusement, discrètement, transportant l’émotion et l’énergie. L'Amour.
La scène m’émeut. Les yeux fermés pendant près d’une demi-heure, les deux femmes se cherchent, se touchent, se rassurent, se trouvent, se sourient, ressentent leur énergie, leur vibration et les mains se posent, jamais au hasard : quelle poésie ! Quelle légèreté ! Quelle grâce ! Quelle complicité !
Je suis émerveillé.

Sur le moment hier, je n’avais pas la force d’évoquer mes ressentis, j’avais besoin d’un temps de réflexion. Et surtout, je n’avais pas saisi toute la force de ce que qui m’est venu à l’esprit pendant notre danse : « Maman, oui maman ! » (je pleure en écrivant).
Je ne réussis pas à décrire vraiment précisément ce beau moment, peut-être parce que justement c’est notre moment à toutes les deux, c’est mon moment…

La redescente, c’est l’ancrage de ce qui s’est passé dans la journée, le chemin du retour vers la vie sur terre. Et je me dis « oh non, je ne veux pas !! » Et pourtant la vie c’est cela, c’est les autres, c’est l’échange et le partage. Je suis là pour ça. Je suis crevée, la méditation sous les hêtres me détend.
Bom Bom est à la fête qui s’invite une deuxième fois !
J'avoue que j'étais un peu sonnée en sortant de la hêtraie... Mais, depuis, je ressens une certaine sérénité.

***

Quelques jours plus tard, nouvelle expérience : Josiane et Marie se retrouvent dans la Goxogela pour un moment à deux. Nous recevons quelques réponses aux questions qu’elles se posent et même à celles qu’elles ne se posent pas.
Lors d’une vie en Amérique, alors qu’apparaît le premier train, elles sont scandalisées par ce qui est fait aux Indiens. Marie est la mère de Josiane. L’église est le centre de leur vie et elles vivent à part.
Josiane veut aller de l’avant mais on la retient et elle crie « mais maman, mais que font-ils ? » De rage, elle va voir le prêtre en criant « vous m’avez menti ! »

 

Lors d’une autre vie, en Mongolie, Marie a la tête tranchée.
Ailleurs, on maintient la tête de Josiane sous l’eau.

Sentiments de libération, de compréhension.
Les chakras nous aident encore un peu plus :
Le chakra racine montre l’importance de l’enracinement et de la compréhension du programme de vie de chacune.
Le sacré montre beaucoup de force et d’amour. Puis une nouvelle vie pendant laquelle elles sont frère et sœur. Les messages insistent sur le masculin et le féminin.
Le solaire rappelle de libérer l’action !
A son tour, le cardiaque révèle énormément d’amour mais aussi beaucoup de tendresse.
Vient le tour du chakra laryngé : en Mongolie, Marie a été punie pour avoir parlé, pour s’être élevée. Idem pour Josiane qui s’est retrouvée la tête maintenue sous l’eau.
Soudain, mes mains repartent vers le chakra racine et le message reçu alors est limpide : « laissez les peurs, la souffrance et la violence dans les vies antérieures ; elles ne doivent pas être ramenées dans cette vie-ci ! » Nous coupons les liens nécessaires et recevons un dernier message : « libérez-vous !  C’est aujourd’hui que vous devez vous affirmer et penser à votre programme de vie ! »

Quel moment !
Je trouve bizarre que Bom Bom ne se soit pas manifesté…

Que font Josiane et Marie depuis maintenant deux ans ? Elles ne cessent de travailler sur elles-mêmes afin de se libérer. Afin de comprendre et de se libérer. Aujourd’hui, elles en savent un peu plus sur ce qui les unit dans cette vie-ci.

Et il m’est d’avis que si elles l’ont appris si tôt, c’est qu’elles feront à nouveau quelque chose ensemble… Je ne parle pas du stage de magnétisme de niveau 3 qu’elles ont fait depuis, ensemble.

Il y aura autre chose. Prochainement…

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Commentaires: 2
  • #1

    Domie (jeudi, 14 juillet 2022 11:25)

    Merci à toutes les deux de nous avoir ouvert votre âme et partagé ces magnifiques expériences , merci à toi Jean de les avoir écrites . La lecture de ces mots m'a laissé un grand sourire et le cœur rempli de douceur et d'amour devant la beauté de l'invisible .
    Merci . J'espère vous voir bientôt

  • #2

    Christine (mardi, 19 juillet 2022 09:33)

    De tels témoignages aussi émouvants nous prouvent s il en était besoin notre connexion au grand tout ou s effacent l espace et le temps Vivre de telles expériences nous met où remet à notre juste place Un maillon
    Merci pour ce partage ��