L'UNIVERS ET LE PLAN B

Devant les anecdotes de mes proches et surtout de mes patients, je me suis fait la remarque suivante, il y a quelques mois : aujourd’hui, l’Univers est en train de regarder sur qui il peut compter.

En effet, de nombreuses personnes notent de petits changements dans leur quotidien, subissent les assauts répétés de questions pénibles, se mettent à douter, voient leur position professionnelle fragilisée, leur situation personnelle s’affaiblir, se sentent prisonnières d’une soudaine fatigue sans pour autant être épuisées, sont gênées par d’incompréhensibles insomnies ou, au contraire, ressentent une forte excitation, comme un appel, une évidence, ailleurs…

Indéniablement, ces personnes ont vu un plan B leur être proposé mais toutes n’ont pas réagi de la même façon :
- Certaines ont tout de suite compris et ont saisi cette nouvelle opportunité. Elles ont vu un nouvel outil à leur portée, ont entamé une reconversion inattendue, ont rencontré de nouvelles personnes. Il n’est certes pas toujours facile de modifier le présent, le connu, de modifier son emploi du temps… Mais cette fois-ci, cela en vaut la peine.

- D’autres ont vu mais ont fait demi-tour, par peur. Changer de rythme, de fréquentations, de milieu, de travail : oui, il y a de quoi avoir peur… D’où la fameuse phrase à la mode qui dit qu’il faut sortir de sa zone de confort. Facile à dire, n’est-ce pas ?

- D’autres n’ont rien vu, n’ont pas vu cet appel, cette main tendue, enfermées dans un carré de certitudes, dans un schéma de croyances, dans une éducation. Il y aura d’autres tentatives…

Le plan B c’est laisser l’ancien derrière et accueillir le nouveau ; c’est cesser d’être mené par un rythme qui n’est pas le mien, par le rythme de l’autre et, pire, par le programme de vie de l’autre.

Le plan B, c’est cesser d’être dirigé par les ressentis de l’autre, cesser d’être mené par les actions de l’autre : le plan B signifie abandonner les actions de l’autre pour me tourner résolument vers ce qui est mon propre programme de vie.

Dans cet ancien que l’on me propose de lâcher, il y a l’ancien paradigme auquel j’ai participé sans me poser de questions :

j’ai travaillé, j’ai avancé, je me suis formé, j’ai obéi, parfois avec succès, sans aucun problème. Cela me convenait-il vraiment ? Je faisais comme l’autre, je copiais, pour être admis, accepté. Je m’économisais l’effort d’une réflexion ; d’autres fois, je le faisais par habitude.

Or, aujourd’hui, cette habitude, il m’est demandé de la briser si elle ne me convient pas, de l’ignorer si elle ne me fait pas avancer.
Le nouveau c’est abandonner ce qui peut faire mal ; je vois bien aujourd’hui que le monde va mal : les règles qui étaient celles de l’homme il y a 50 ans ne sont plus valables aujourd’hui car elles ont fait trop de dégâts et que cela soit au niveau de la culture, avec l’évolution désolante de l’école, que ce soit dans la santé avec l’abandon de l’hôpital, que ce soit dans l’agriculture avec toujours plus de chimie ou dans l’éducation avec la perte des valeurs, eh bien il me faut changer, me convaincre que j’ai bel et bien le droit de penser différemment, de ressentir différemment et d’adopter d’autres croyances, en acceptant les capacités qui sont les miennes mais que je n’avais jamais vues jusqu’à aujourd’hui.

Qu’est-ce qui me ferait vibrer aujourd’hui ? Une question que je pose souvent à mes patients.

Que me dit mon chakra sacré ?

Que me dicte mon cœur ?
L’univers est en train de modifier son taux vibratoire et me provoque en même temps pour commencer une nouvelle histoire. Le monde va continuer à s’écrouler avant de mieux s’élever à nouveau ; il y aura toujours des gens qui freineront cette évolution et qui voudront me garder dans la peur, essayant sans vergogne de garder le contrôle, me faisant toujours plus mal, mensonges et chimie à l’appui.
Mais mon évolution passe par là, par ce nouveau départ nécessaire. Le paradigme actuel est à la fin d’un cycle. Après la grandeur, les sociétés connaissent désormais une profonde décadence.

Espérons que cela soit avant le départ pour une nouvelle grandeur !

De fait, il est d’autant plus merveilleux de voir tant de nouvelles âmes s’incarner en ces temps compliqués ; elles viennent avec beaucoup de courage pour m’aider et m’insuffler cette nouvelle énergie, preuve que je ne contrôle pas la vie de mes enfants et encore moins celle de mes petits-enfants puisque ce sont elles-mêmes qui viennent bousculer mes habitudes et mes traditions, à la fois pour corriger ce que j’ai mal fait et me permettre d’évoluer mais aussi pour évoluer elles-mêmes, corrigeant ainsi ce qu’elles ont mal fait lors de vies antérieures.
Pour accepter ce plan B, je me dois d’être vigilant : le signe est parfois subtil… m’ouvrir aux nouvelles synchronicités, ralentir le rythme de mes journées qui s’accélèrent, tenter de me poser, de méditer, me contenter de penser, de voir une solution se dessiner. Demander de l'aide... Pleurer enfin...

Pourquoi ne pas faire ce tableau double entrée que je propose à beaucoup pour essayer de déterminer, tant sur un plan personnel que sur un plan professionnel, ce que j’aime, ce que je ne supporte plus, ce que je souhaiterais ?

Voir ce que je peux changer pour me sentir mieux.

Penser pour éviter de demeurer prisonnier de la peur.

L’action peut engendrer la peur, la réflexion non.

Certains patients me disent avoir peur de l’après ; mais comment avoir peur de l’après alors que je suis encore dans le présent ?

Si je ne modifie pas mon présent, mon futur ne sera pas modifié, donc il n’y pas de peur à avoir.

En revanche, dès que j’aurai amorcé une action, mes guides et mon Ange Gardien m’aideront et m’offriront les outils indispensables à mon évolution. Si je ne fais rien, ils ne feront rien ; mais si je souhaite bouger, ils mettront en œuvre le nécessaire afin que mon action se passe au mieux ; c’est là qu’interviennent la confiance et bien entendu, la Foi.

Tant que je n’ai pas déclenché quoi que ce soit, je ne peux pas voir la meilleure solution.

Tant que je n’ai pas enclenché quoi que ce soit, je ne peux accéder au plan B.

Cela ne vaut-il pas la peine d’essayer ? De faire comme si j’y croyais ?

Sans compter qu’en agissant plus par moi-même voire pour moi-même, je retrouve une précieuse alliée dont je vous parle souvent : la joie.

Si je subis sans cesse la décision de l’autre, ses ressentis, ses actions, ses croyances… je suis étouffé et ne sens plus les émotions positives chatouiller mes chakras ni les frissons de bonheur remonter le long de ma colonne vertébrale.

Ecouter l’autre avec plaisir et partager avec lui est une chose, subir en est une autre.

Je ne peux pas vivre en lisant le programme de vie d’une autre personne ; il ne me concerne pas ou pas directement. Vivre le mien en étant penché sur les vibrations de mon corps et les sentiments de mon cœur me tourne vers la joie.

Allez, je pense un peu plus à moi-même. Je prends du temps pour moi-même. Je médite. Je pose une intention. Je fais appel à la loi d’attraction.
Je modifie mon quotidien pour mieux vivre, pour m’ouvrir à mes ressentis et donc à mon programme de vie.
Je lance une action me permettant cette modification.

Mes alliés mettent en œuvre ce dont j’ai besoin pour la réalisation de mon action : une rencontre, une nouvelle énergie pour un nouveau travail, celui dont je rêvais, peut-être moins rémunérateur, peut-être moins valorisant aux yeux de mes parents ou de mes amis, peut-être loin des traditions familiales, des habitudes ou de la politique de ma région… mais en accord avec mes ressentis et mon cœur.

Qui dit cœur dit Amour.
L’Amour est le carburant dont a besoin notre planète.
L’Univers veille et voit sur qui il peut compter.