CE QUI ME DERANGE...

J’ai fait suivre il y a peu le message de Geneviève, courageuse et pleine d’amour, en partance pour l’Ukraine.

J’ai ajouté que je pourrais prochainement vous proposer une méditation, en me pressant de préciser : pas en faveur d’un camp ou d’un autre mais plutôt pour toutes les personnes qui souffrent de cette nouvelle guerre.

 

Car ce qui me dérange, c’est que beaucoup suivent une fois de plus les images de TF1, persuadés qu’uniquement des enfants ukrainiens se retrouvent sans papa ; ce qui signifierait qu’aucun papa russe ne périt dans cette nouvelle folie humaine.

Ce qui me dérange, de fait, c’est que beaucoup ne voient qu’un seul responsable et toujours le même, depuis bientôt quatre-vingts ans, le même coupable.

Ce qui me dérange, c’est que beaucoup assimilent le peuple russe à leurs gouvernants. N’y aurait-il donc aucun innocent en Russie ?

Ce qui me dérange, c’est que, une fois de plus, le dernier qui passe a raison et convainc l’opinion.

Ce qui me dérange, c’est que beaucoup ignorent ou oublient l’Histoire : car depuis quatre-vingts ans, une poignée d’hommes décide qui va présider tel ou tel pays, supprime tel autre qui devient trop gênant, en met un autre en place en garnissant copieusement son compte en banque, le principal étant qu’il ferme les yeux sur certaines pratiques.
En 1938, de retour de Munich, messieurs Daladier et Chamberlain furent accueillis en héros au Bourget : ils avaient sauvé la paix ; la suite n’est que trop connue.

Il y a quelques jours, monsieur Macron est rentré de Russie confiant et tout sourire ; les médias russes souriaient aussi. Quelle sera la suite ?

Ce qui me dérange, c’est que nous ne parlons plus de la Covid, que cela ne surprend personne et que tout le monde accepte. Les gens savent que le virus - ce même virus qui était présent dans les TGV mais pas dans les TER, dans les restaurants mais pas dans le métro, dans les théâtres et les librairies mais pas dans les meetings politiques - est parti et qu’il reviendra à l’automne, peut-être même cet été mais ne réagissent pas. Ils savent que des millions de doses ont été achetées il y a peu pour honorer un contrat juteux qui a fait quelques heureux et qui perturbera la santé d'autant de millions de personnes ; pour autant, ils ne sont pas étonnés.

Après tout, l’actualité dit qu’il faut désormais s’occuper des Ukrainiens. Et pas des méchants Russes.

Ce qui me dérange, c’est l’hypocrisie, la fourberie et la noirceur de tous ces politiques qui parlent de nationalités et pas d’êtres humains ; et cela me fait d’autant plus mal et me surprend que, lors de mon activité précédente, j’ai travaillé pendant trente-deux ans avec quarante-huit nationalités différentes, avec par exemple des Russes et des Ukrainiens, sans le moindre problème, au contraire.

Il avait par ailleurs été annoncé, en 2017, qu’il n’y aurait plus de clochards dans les rues françaises ; les Français qui écoutent le dernier qui passe vont accueillir des Ukrainiens et c’est beau : j’admire sincèrement cet élan généreux ; mais ils vont continuer d’ignorer les sans-abris de leur propre pays, passer devant des clochards sans tendre la main ou pire, en tournant la tête pour surtout ne pas les voir. N'y a-t-il pas là un léger oubli ? Une petite ineptie ?

 

Ce qui me dérange, c’est cette éternelle et quotidienne manipulation, au dépend de la réflexion.

N’est-il pas terrible de se rendre compte qu’il suffit que deux ou trois hommes, qui ont entamé une partie d’échecs contre (avec ?) deux ou trois autres, déclarent qu’il faut détester les hommes d’une certaine nationalité pour que le monde entier déteste une nation dans sa globalité ?

 

Où est la vérité ? Les gens, en relayant les médias, développent la colère et la haine envers la totalité d’un peuple au lieu de constater que seule une demi-douzaine de personnes, dans deux ou trois pays, n’a réellement été actrice ; en pensant de la sorte, ces mêmes gens nourrissent ladite colère et participent à la mainmise de l’ombre.

Où est la vérité ? En ces temps d’extrême confusion générale, les gens oublient leurs propres ressentis et leur liberté de penser ; ils ont confondu les sujets de conversations en jugeant les personnes qui souhaitent un vaccin et celles qui le rejettent car ce n’en est pas un, les personnes qui obéissent et portent un masque et celles qui préfèrent respirer, les gens qui regardent la télévision et les complotistes qui manifestent pour la liberté, les gentils et les méchants, quand la seule chose qui leur est demandée est de s’asseoir et de penser, d’écouter ce que leur dit leur voix intérieure.

Ils ont oublié qu’ils sont, comme vous et moi, co-créateurs du monde et que leurs pensées dirigent leur quotidien.

Aux personnes qui me demandent que faire pendant cette période trouble, je rappelle l’importance de nos méditations et de nos prières ; je ne sais pas si toute l’aide humanitaire arrivera en Ukraine, d’une part parce que je me souviens de tout ce riz découvert dans des hangars africains, bien des années après le drame qui avait ému la population mondiale et peut-être même la population russe, d’autre part car j’ai déjà eu vent de nombreux véhicules stoppés à la frontière ukrainienne et obligés de rebrousser chemin. En revanche, je sais que ma compassion et mes sincères pensées pleines d’amour, elles, arrivent à bon port. Je sais qu’elles ne nourrissent pas l’ombre. Je sais qu’elles participent à l’équilibre et qu’elles sont et resteront toujours dans le bon camp.

Une fois de plus, je comprendrai aisément ceux qui jugeront ces mots naïfs et qui souriront en me raillant parce que je vis dans un monde de Bisounours ; je le répète souvent. Peut-être ont-ils raison… Mais je suis heureux de vivre en accord avec mes ressentis et ne laisse pas mon quotidien être dirigé par ceux d’autres personnes, a fortiori si elles me mentent.

Heureux car je me suis réveillé comme tant d’autres se réveillent aujourd’hui. Nous nous sommes réveillés pour laisser là l’ancien et adopter le nouveau, pour marcher ensemble vers la Lumière ; concrètement, il s’agit d’ignorer désormais ce qui a fait notre monde tel qu’il est (contrôle sans partage des financiers et de Big Pharma, politique ridicule et pouvoir, sexe (pour rester poli) et argent) et de protéger notre planète, stabiliser son climat, sourire à notre voisin et aux autres peuples car la Terre appartient à tous, revenir à une sexualité sacrée, à l’échange, à l’entraide. Et à ceux qui me trouvent ingénu et qui croient tout ceci impossible, je conseille d’éteindre leur télévision et d’aller sur les marchés entendre de nouvelles vérités, d’admirer l’océan en silence pour mieux entendre leur cœur, de contempler la montagne en respirant profondément, d’aller se promener dans nos belles campagnes pour découvrir de jeunes gens motivés, aimant la terre et les animaux, la nature. Ces mêmes gens qui les nourrissent.

Il n’y a pas de honte, finalement, à préférer penser plutôt que de laisser penser l’autre à ma place ; il n’y a pas de honte à refuser une puce électronique qui saurait tout de moi plutôt que de remettre ma santé entre les mains d’un inconnu sournois ; il n’y a pas de honte à manger sain plutôt que d’opter pour une nourriture industrielle et bientôt chimique. Il n’y a certainement aucune honte à être un fier paysan qui travaille avec les éléments et qui nourrit la planète.

Oui, des collectifs se multiplient afin que s’installent durablement une nourriture saine, une écologie crédible et salvatrice.
Oui, des associations se battent surtout pour que reviennent la communication et l’échange.

A mon sens, cette évolution est une transition vers un nouveau paradigme et, tout simplement, vers une nouvelle façon de penser… chez nous. C’est-à-dire que nous allons encore mieux découvrir la pensée tibétaine, nous souvenir des anciennes croyances indoues, des remèdes chinois ancestraux et de la sagesse amérindienne: tout un savoir et une richesse assassinés par ces joueurs d'échecs machiavéliques et avides de pouvoir.

Ce qui me dérange, c’est de constater la souffrance croissante de mes patients : il existe certes les maux reconnaissables et compréhensibles mais j'en remarque aussi d’autres, nouveaux et étranges.

Ce qui me dérange, c’est de voir le chakra sacré disharmonieux voire incroyablement fermé de nombreuses personnes.

Ce qui me dérange, c’est qu’à la question « penses-tu que… ? » la majorité répond « ché pas », sans réfléchir, sans même prendre le temps de penser, ne se croyant plus légitime de penser et préférant s’en remettre à l’opinion de l’autre.

Ce qui me dérange, c’est de voir notre liberté bafouée dans de si nombreux domaines.

 

Ce qui me dérange, c’est de ne pas être sûr que les gens qui ont remis des dons aux associations humanitaires au profit de l’Ukraine, l’auraient fait au profit de la Russie.

Vingt-et-unième siècle : ne serait-il pas temps de considérer l'homme sans évoquer sa couleur ou sa nationalité ?

 

Mon âme est peut-être aussi légère qu'une plume et peut voler, libre, dans l'éternité de la Lumière ; l'ombre, au contraire, la gèle et l'alourdit. Elle perd alors de sa superbe et devient un navire sans gouvernail, un phare sans lumière, passant, comme l'albatros de Baudelaire, de majesté à infirmité. 
Heureusement, je peux réellement choisir mon camp ; il s'agit juste d'une question de libre arbitre.