APRES LES RONCES, LE NOUVEAU !

Qu’avons-nous fait ce dimanche, Cathy et moi ?
Eh bien nous avons nettoyé le bosquet qui reçoit deux de mes ateliers : le cercle des convictions et l’oracle du sentier, prisonniers de nombreuses ronces.

Comme si de rien n’était, croyant passer inaperçu, l’ancien a profité de l’hiver pour nous faire croire qu’il pourrait être le nouveau. Et l’ancien sait encore être blessant ! Il nous freine, nous encercle les bras et nous retient les pieds, nous empêchant non seulement de progresser et de nettoyer mais aussi de libérer de nouvelles jeunes pousses, le tout sans hésiter à nous faire saigner ! Il aimerait tant nous humilier en nous rendant impuissants…

Heureusement, nous avons jeté la télévision il y a de longues années déjà ; nous ne regardons donc plus TF1 et préférons être au contact de la Nature, donc de la vérité, d’une certaine façon… De fait, les ronces n’ont pas pu nous berner : nous sommes trop à l’écoute de notre propre jardin.

Nous avons ainsi arraché les jeunes ronces, facilement et avec le sourire, en pensant à tout le bien que nous faisions aux jeunes arbres et plantes qui souhaitent s’épanouir en paix, désirant s'élever naturellement vers la Lumière, au rythme des saisons.

Les vieilles ronces sont plus sournoises, coriaces et mauvaises : elles désirent protéger les plus jeunes ou, devrais-je dire, exploiter leur naïveté en tressant un réseau négatif qui étrangle la nature dans son ensemble.

Elles encouragent même les plus discrètes, parfois, à se répandre sous l’herbe ou la mousse, complices malgré elles.

Certaines sont même capables de profiter de l’été, alors que nous avons l’esprit en vacances, croient-elles, pour se cacher et fomenter un nouveau plan d’invasion.

Mais voilà : j’aime trop le nouveau ! Je veille… J’aime trop ma liberté d’action et déteste me prendre les pieds dans les ronces, a fortiori lorsque j’accompagne une personne dans son initiation, lors d’un atelier. 

Les Etres de Lumière m’ont récemment freiné à deux reprises dans mon activité, réduisant de moitié le nombre de mes patients dans une semaine, m’offrant ainsi du temps libre, tantôt pour regarder autour de moi quelle leçon apprendre, tantôt pour réviser. Et plus je saisis l’importance de ces révisions, plus le besoin de réviser lui-même s’installe et mieux je comprends et évolue, créant le nouveau dans mon quotidien.

Voilà comment j’ai attendu que Cathy achève sa visite régulière auprès de nos amies les abeilles et l’ai invitée à me rejoindre pour créer du nouveau : c’est une lutte pacifiste et en accord avec le maître des lieux pour que les vieilles ronces cessent d’entretenir un mirage dans le bosquet : le nouveau ne passera ni par les vieilles ni par les jeunes ronces ! Leur dictature ne peut survivre ici : au milieu des chênes, de jeunes hêtres voient le jour (la loi d’attraction de Cathy qui les appelait régulièrement ?) ! Cette discrète petite forêt, une fois nettoyée, libérée, laisse apparaître de jeunes pousses colorées : des pulmonaires qui nous donnent envie de respirer un second souffle à plein poumons, tellement Dame Nature est puissante, des pois de senteurs sauvages qui appellent le printemps, des hellébores, sauvages elles aussi (Comme nous ? Que signifie donc ‘sauvage’ ?) et une armée silencieuse de primevères.

Si l’ombre est nécessaire pour comprendre la nécessité de la Lumière, peut-être pouvons-nous déclarer que l’ombre de l’ancien, sa mémoire j'entends, est suffisante pour désormais nous pousser vers la Lumière.

Notre Histoire possède un joli réservoir de mauvais souvenirs internationaux, d’erreurs planétaires dramatiques qui prennent souvent racine dans la folie d’un seul homme. Aujourd’hui, avec tant d’exemples douloureux derrière nous, ne pouvons-nous nous contenter de la Lumière ? Le nouveau n’a aucunement besoin d’être sombre, puisque nous avons en mémoire ou comme référence, un ancien, sombre, qui nous a servi de leçon…

J’ai décrit notre journée à nos filles ; si un jour elles ont un bosquet ouvert au bonheur de leur prochain, elles sauront quoi faire : sans colère, compatissantes et souriantes, elles arracheront les ronces !

Nul besoin que l’on injecte de fausses informations dans notre cerveau qui fonctionne encore sans faire appel au confort grégaire : il nous suffit d’observer la Nature qui depuis qu’elle existe possède tout, montre tout, offre tout (sauf quand l’Homme cherche à la remplacer…).

Demain, Cathy et moi arracherons de nouvelles ronces.

Après-demain, nos petites-filles viendront nous aider.

Ensemble, nous présenterons notre intention au maître des lieux et ferons de notre mieux, pour le bien de tous.

Je vous souhaite d’arracher de nombreuses ronces : la période est propice !

Je vous souhaite de mettre de jeunes pousses en Lumière.

J’espère que vous aurez la volonté, la ténacité, le courage et la pugnacité d’aller vers la Lumière.

J’espère que vous aurez la force de créer du nouveau.

Souriez ! Vous vivez !!

Merci pour vos partages, afin que le plus grand nombre puisse être informé, guidé, tenté, initié...