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LA FEMME POUR EFFACER LES ARMES DES HOMMES

          L’ombre :

          Il est indéniable que le taux vibratoire de la Terre remonte depuis quelques années. Cela est dû à la volonté de combattre l’ombre qui se répand sur notre belle planète ; car il suffit d’allumer la télévision ou la radio pour entendre d’incroyables inepties : l’Amazonie en feu pour des raisons économiques dont plus grand monde ne veut, le changement climatique qui n’est soi-disant qu’une fadaise, meurtres, enlèvements, viols, politiques encore tournées vers le pétrole, engendrant des guerres qui elles-mêmes poussent des populations à quitter leurs foyers et leur terre pour devenir des réfugiés repoussés de tous côtés, le pouvoir de l’industrie pharmaceutique qui voudrait bien voir disparaître l’homéopathie et les huiles essentielles, les hôpitaux sans lits, sans infirmières, l’école sans culture, une nourriture chimique faite d’émulsifiants, de conservateurs et d’additifs alimentaires. 

Comble de l’incompréhensible : les responsables de ces drames avancent à visage découvert et nous obligent à avancer aujourd’hui masqués, manipulant encore plus les chiffres, jouant avec les mensonges, critiquant les médicaments efficaces pour mieux amorcer la campagne d’un vaccin dangereux mais rentable et s’amusant avec un virus qui n’intervient qu’après 21H00 ou dans la journée mais selon l’âge de l’individu, sa fonction et l’endroit où il se trouve : bar oui, métro non, tribunes de stades parfois.

Nous voici emprisonnés dans la peur et les mauvaises ondes… La 5G ne va rien améliorer…

Rien ne va, tout change.

 

          La remise en question :

          Pendant plus de trente ans, j’ai enseigné au sein du centre de formation que j’avais créé.

Là, 80 % des stagiaires étaient des femmes. Cette femme qui était restée à la maison pour s’occuper de ses enfants avait soudain eu envie et besoin de s’occuper d’elle-même. Je m’aperçus rapidement qu’il s’agissait là d’une bulle d’oxygène, une parenthèse régénératrice. Il y avait aussi le désir d’aller plus loin dans le monde du travail, de prendre des responsabilités et cela passait par l’acquisition de nouvelles langues, d’un nouveau savoir. Dit d’une autre façon, la femme, par ce souhait d’aller de l’avant, de donner à son quotidien un élan plein d’énergie jusqu’alors inconnu, prouvait qu’elle se remettait en question bien plus aisément que l’homme.

          Aujourd’hui, suite à tout un réseau de synchronicités enfin visibles, une activité à laquelle jamais je n’aurais pensé tellement elle siégeait loin de mon éducation et donc de mes croyances, rythme ma vie. Il fallait mettre un titre à cette activité afin d’entrer dans une case et c’est tout naturellement celui de magnétiseur qui s’est imposé.

Nouveau constat : ma patientèle est féminine à 90 % ! Et si quelques hommes demandent eux aussi des soins et si certains sont présents lors de rares méditations, je constate néanmoins que toutes les autres activités, stages de magnétisme, atelier de communication avec les arbres, de maniement du pendule, l’excursion ‘chamanique’ en montagne basque… sont suivies par un public 100 % féminin !

          Ladite remise en question ne touche donc pas que l’épouse ou la mère de famille mais bien la femme. La montée du bien-être et de la spiritualité pour accompagner le grand chamboulement actuel invite cette femme à reprendre sa place au cœur de notre monde en souffrance. Enfin !

La femme, sans l’ombre d’un doute, sera la solution.

Lorsque Anne-Flore Revenga Cerro, alors présidente de l’association Femmes3000 Pays Basque, m’avait gentiment demandé d’animer une soirée pour ouvrir son mandat, une énième synchronicité m’avait soufflé à l’oreille le titre de ma conférence : la femme au cœur de l’énergie nouvelle.

 

          La remise en question pour effacer l’ombre :

          Voici qu’une énergie nouvelle pointe le bout de ses vibrations :
Parler d’écologie fait désormais moins sourire… Il y avait bien longtemps que les mondes végétal, animal et minéral n’avaient pas été aussi bien considérés…

Communiquer avec les arbres interpelle…

La souffrance des animaux devient aussi inacceptable que celle des humains.

La sylvothérapie étonne.

Le sourire et la musique s’avèrent primordiaux.

Le cul est rebaptisé sexualité sacrée.

Oui, le taux vibratoire de la planète remonte malgré tout.

Oui, une énergie nouvelle se présente et la femme est en son cœur.

Et si c’était la femme, avec donc son désir de remise en question, qui confirmait ce renouveau ?

La femme et sa sensibilité, sa force, son bon sens, sa spiritualité.

Dans ce changement radical, il est d’ailleurs amusant de noter que ce sont les mêmes particularités de la femme qui autrefois faisaient qu’elle était crainte, enfermée ou brûlée qui aujourd’hui initient cette lutte contre la bêtise, la violence, le non-sens : elle donne la vie et pourtant s’occupe des morts ! Pendant que l’homme a le regard tourné vers la Bourse, elle étudie à nouveau les plantes et leurs usages, redevenant ainsi herboriste ou guérisseuse ! Et si l’obstétricien disparaît des hôpitaux, alors elle redevient aussitôt sage-femme !

La femme a soif de Lumière. Cette femme qui connaît l’abus, la tyrannie et l’oppression, qui est régulièrement salie, souillée et humiliée, cette femme coupable du péché originel est néanmoins celle qui s’occupe de l’entretien de la maison, de l’éducation et de la santé des enfants tout en pouponnant son mari.

La femme, forte pour deux, forte pour la famille : la femme forte pour notre monde.

Rien n’allait. Tout change. Cela va un peu mieux.
L’homme détruit.

Et si la femme réparait tout ?
La femme, au cœur de l’énergie nouvelle, a soif de Lumière.

 

 

          Quand la femme s’éveillera :

          « Qui regarde à l'extérieur rêve ; qui regarde à l'intérieur s'éveille » dit Carl Gustav Jung.

Voilà pourquoi 90 % de ma patientèle sont des femmes : elles regardent en leur intérieur afin de s’éveiller, afin de reprendre contact avec leur programme de vie, donc avec leur âme.

Oui, la femme rouvre son cœur et s’élève en réveillant son identité profonde : c’est là une partie du travail fait avec ces femmes qui viennent me voir, désireuses de s’affranchir, curieuses d’apprendre et impatientes de mettre en pratique. Alors ? Sorcière ? Chamane ? Guérisseuse ? Enseignante ? Peu importe : puisse cette femme accepter de s’assimiler à cet être magique capable de se faire confiance afin de créer un être meilleur encore (donc un monde meilleur), se fiant enfin à son intuition et à sa puissance !

Si la mémoire cellulaire de la femme a enregistré toutes les souffrances endurées depuis des millénaires, il est essentiel, aujourd’hui, que la femme se reconnecte à la Connaissance.

Si la femme se sent et s’avoue sorcière, c’est qu’elle revient à des faits et à des pensées qui la touchent, sans qu’elle puisse toujours expliquer ses émotions.

Et si se reconnaître sorcière signifiait redevenir femme, tout simplement ?

Et si, en détruisant le schéma de la femme-objet qui doit sexuellement satisfaire l’homme, la femme redevenait sereine, respectée, honorée, aimée ? Ne retrouverait-elle pas l’harmonie avec l’énergie masculine ?

Qu’elle montre donc à l’homme qu’elle n’est ni matérialiste ni mondaine. Qu’elle lui rappelle qu’elle préfère les animaux et la nature ! Il y a bien plus important que le dernier 4X4 qui ne verra jamais la boue et qui pollue !

Qu’elle demande de l’intimité et de la considération et non un tour du monde, une promenade en forêt plutôt que des vêtements faits par des enfants !

Qu’elle lui avoue préférer un regard et une caresse à un restaurant où l’on mange du Monsanto et où l’on boit des pesticides.

Qu’elle s’affirme !

Qu’elle demande à l’homme de l’accompagner dans cette démarche dans le but de retrouver la Lumière qui est en lui. Qu’elle lui fasse comprendre qu’il ne doit pas se contenter d’être un bon père, un bon époux et un irréprochable homme d’affaires : lui aussi est une once du divin ! Son âme lui rappelle, à lui aussi, qu’il est temps de changer. Il est certes très fort pour parler politique ou économie mais la spiritualité le perturbe. Il a peur d’en parler car il a oublié qu’il en était capable… Il a peur de s’impliquer afin de changer car il pense qu’envisager un monde spirituel équivaut à imaginer un monde de bisounours, synonyme de secte, persuadé que l’on va se moquer de lui.

Le fait qu’il ne partage pas facilement ses émotions n’arrangent pas les choses…

 

          La douceur de la femme pour détruire les armes des hommes :

          Lors de mes échanges avec vous, je vous avoue souvent avoir passé bien du temps à pleurnicher, à demander à ce que l’on me rende mes armes de sorcier, de magnétiseur, de guérisseur, là encore, peu importe le qualificatif que vous me prêtez. Il y a quelques années toutefois, lors d’un soin, je fus poussé par une force qui me fit agir. Je fis soudain des gestes que je ne commandais pas. Non seulement le soin fut merveilleux mais également animé d’une incroyable puissance. J’entendis alors mon guide me souffler à l’oreille : « alors ? Heureux d’avoir retrouvé tes armes ? »

Bien entendu, je sais désormais qu’elles étaient en moi, comme elles sont depuis toujours en chacun de nous.

Puisse la femme dépoussiérer ses armes et reprendre le combat au nom de l’amour et contre tout type de guerre.

La femme a déjà la clé pour changer sa vie ; elle possède donc la clé pour changer notre vie, pour changer le monde.

La femme d’aujourd’hui ne veut plus de compétition mais du partage.

La femme, aujourd’hui, souhaite mettre en avant la compassion, la sensibilité, l’écoute, l’empathie, l’émotion, la sensualité, l’harmonie, la créativité, la capacité à prendre soin de son prochain.

Elle aspire à l’honnêteté et à la sincérité.

Elle veut de la douceur.

Elle se souvient qu’elle a le droit d’exister. Confiance et légitimité l’accompagnent à nouveau pour écouter ses propres besoins et ses désirs. C’est ce que lui dit son chakra sacré : tu as le droit de ressentir !

Puisse la femme connaître, accepter puis guérir son histoire personnelle et transgénérationnelle.

L’homme l’imitera.

Puisse la femme continuer sur cette voie d’une spiritualité personnelle qui rapidement deviendra collective.

L’homme la suivra.

Puisse la femme se reconnecter à son pouvoir créateur et oser montrer le résultat : sculpture, peinture, écriture, dessin, création d’entreprises, retour de la nature dans nos assiettes, dans nos foyers, dans nos conversations…

L’homme applaudira.

 

          Depuis quelque temps, l’énergie féminine se réveille.

Je ne parle pas de certains mouvements féministes actuels s’opposant au masculin sacré.

Le féminin sacré va de pair avec le masculin sacré ! Il ne doit pas s’opposer à lui mais le compléter ! Comme le yin complète le yang, qui, lui, n’est rien sans le yin.

La femme d’aujourd’hui retrouve la connexion à sa dimension divine, à sa joie, à sa compassion, à sa puissance, à sa force et à sa lumière.

 

 

          Le vingt-et-unième siècle sera féminin ou ne sera pas.

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Commentaires: 1
  • #1

    Anne-flore Revenga Cerro (samedi, 07 novembre 2020 04:34)

    Je suis touchée par ce texte rempli d’une sensibilité de genre. Ce plaidoyer fait sens aujourd’hui encore car il ouvre un chemin vers le développement relationnel Humaniste. Définir la femme est un art complexe caressé admirablement par la maestria masculine. Merci cher ami.